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Perelada Finca Malaveïna 2020Le groupe Perelada inaugure en 2022 sa nouvelle cave construite dans le même village de Perelada (Gérone). Il s'agit d'une œuvre magistrale conçue par le prestigieux studio d'architecture RCR (lauréat du prix Pritzker en 2017, le Nobel de l'architecture). Il s'agit d'une ancienne ferme transformée qui a conservé sa structure initiale, mais intégrée à l'espace et dotée d'une forte personnalité. C'est la première cave européenne à obtenir la certification LEED® Gold, qui atteste les normes élevées d'éco-efficacité énergétique que ses installations respectent dans sa construction, son fonctionnement et son entretien. Pour cela, la géothermie est utilisée, des matériaux durables sont utilisés, une consommation efficace de l'eau et de l'électricité est mise en œuvre et la lumière naturelle est maximisée. C'est une œuvre pharaonique qui est devenue un grand siège de tourisme viticole et qui représente le point culminant de l'histoire d'amour que la famille Suqué-Mateu - propriétaires de Perelada - et Empordà entretiennent depuis un siècle. Perelada Finca Malaveïna est un vin rouge élaboré par Perelada sous l'A.O. Empordà, au nord-est de la péninsule Ibérique. Le raisin provient d'une seule propriété, la Finca Malaveïna, située dans la localité de Garriguella, dans l'Alt Empordà. Ce sont dix-neuf hectares de coteaux qui font face à la Méditerranée, sur sols d'argile rouge et de galets. Il jouit d'un climat méditerranéen, caractérisé par des hivers doux et des étés chauds, adoucis par la proximité de la mer et par une grande influence de la Tramontane, un vent du nord puissant qui peut atteindre 120 km/h. Perelada Finca Malaveïna est élaboré à partir d'un assemblage composé des variétés Merlot, Garnacha et Syrah. Les vendanges sont réalisées à la main, et la sélection est effectuée à la vigne. Chacune des variétés est vinifiée séparément. L'on procède à une longue macération du raisin avant fermentation, qui a lieu à une température contrôlée de 25º. Finca Malaveïna effectue un élevage de 21 mois en barriques bordelaises neuves de chêne français de l'Allier. Un vin d'A.O. Empordà extraordinaire, d'un excellent rapport qualité-prix et un grand potentiel de garde. Nous recommandons de le faire décanter avant de servir.
Agence France-Presse06 oct.2020 17:56:00 IST
Les prix Nobel scientifiques récompensent non seulement les lauréats individuels, mais aussi leurs universités, un concours remporté de loin par les prestigieuses facultés des États-Unis.
Depuis la création des prix Nobel de physique, de chimie et de médecine en 1901 et le prix d’économie en 1969, 703 chercheurs ont été récompensés pour un total de 441 travaux, selon le site officiel Nobel (nobelprize.org).
Les Américains sont de loin la plus grande nationalité représentée dans la liste scientifique Nobel, avec 248 d’entre eux, soit 35%, nés aux États-Unis.
Cependant, la domination des universités américaines devient encore plus grande lorsque les travaux de chercheurs d’autres nationalités sont pris en compte: 57% des Nobels distribués – soit 251 des 441 travaux récompensés – sont allés à des chercheurs liés à une université américaine au moment du prix.
Haut de l’Université de Californie
L’Université de Californie est sur le dessus du podium, avec 36 prix, dont 12 pour la chimie et 11 pour la physique.
Le premier de ses lauréats a été le médecin Ernest Lawrence, qui a remporté le prix Nobel en 1939 en inventant le premier cyclotron, un accélérateur de particules qui, dans sa version moderne, est encore très utilisé, notamment en médecine pour diagnostiquer le cancer.
L’Université de Harvard est sur la deuxième marche du podium avec 33 victoires, dont 11 en médecine et huit en physique.
Vient ensuite une université non américaine, Cambridge en Angleterre, avec ses 28 prix Nobel, dont ceux remportés par son laboratoire de biologie moléculaire.
Neuf des 11 universités qui ont remporté plus de dix prix sont américaines. Ils comprennent Stanford (22 prix), MIT (20) et Chicago University (19).
Après Cambridge, seul l’institut allemand Max Planck avec ses 20 lauréats a réussi à rejoindre le club dominé par les Américains.
Le classement des universités diffère d’un prix à l’autre.
Le prix Nobel de médecine est dominé par l’Université Rockefeller qui compte 13 victoires, dont celle de Charles Rice, l’un des trois lauréats 2020 qui a été récompensé lundi pour avoir découvert le virus de l’hépatite C.
Harvard suit avec 12 et Cambridge sept.
L’Institut Pasteur de France s’est également distingué en médecine avec quatre prix, le plus récent en 2008 décerné par Françoise Barre-Sinoussi pour son rôle dans la découverte du VIH.
L’Université de Californie arrive en tête de la classe pour la chimie avec 12 victoires et 11 en physique. En troisième position se trouvent le Max-Planck Institute et Cambridge, avec 11 prix chacun en chimie, suivis par Stanford (10), le California Institute of Technology et Harvard (huit chacun) en physique.
En économie, l’Université de Chicago arrive en tête de la classe avec 12, devant la Californie (huit) et Harvard (sept).
Plusieurs institutions moins prestigieuses ont également fait leur marque.
Depuis 2010, le Howard Hughes Medical Institute a remporté le plus grand nombre de prix, avec trois en chimie et trois en médecine.