L’un des avantages des situations dans lesquelles nos personnages se trouvent est que tant de temps s’est รฉcoulรฉ. Ce ne sont pas une vingtaine d’annรฉes. Ce ne sont pas des Peter Parkers, pour ainsi dire. Ils ont beaucoup d’histoire, avant et aprรจs l’accident. Lorsque nous prรฉsentons un personnage comme Dorothy, qui devient une fille de substitution pour le groupe cette saison, il s’ensuit naturellement que chacun d’eux – en essayant de grandir – affronte ses propres traumatismes en tant qu’enfants, de ses parents ou quand ils รฉtaient les parents eux-mรชmes. Et nous travaillons trรจs soigneusement pour nous assurer qu’il y a un รฉquilibre dans chaque histoire que nous racontons, du profane, ร l’absurde, ร l’affectif, au profondรฉment traumatisant. L’รฉquilibre est quelque chose dont nous sommes toujours conscients.
Pour la deuxiรจme saison, et avec Dorothy en particulier, dans quelle mesure tenez-vous compte des arcs de la bande dessinรฉe?
En ce qui concerne Dorothy, l’une des principales faรงons dont nous avons ajustรฉ son personnage pour l’adapter ร la version tรฉlรฉvisรฉe est l’explication que ses parents รฉtaient le chef et Slava, le [primitive woman] il en est tombรฉ amoureux en 1913 environ. Ce fut le changement le plus important par rapport aux bandes dessinรฉes. Avec ce changement, il est naturel que son arc global sโadapte รฉgalement. Nous rendons hommage ร de nombreux amis imaginaires qu’elle s’est faits dans les bandes dessinรฉes.
Dans la premiรจre saison, Alan Tudyk en tant que Mr.Nobody a littรฉralement mis en place ce monde, et a รฉtรฉ le principal gros mรฉchant. Avant la deuxiรจme saison, avez-vous regardรฉ une sรฉrie de mรฉchants, ou y a-t-il un ennemi dominant?