Les débris spatiaux sont aujourd’hui un sujet de préoccupation majeur, car de plus en plus de satellites sont mis en orbite autour de la Terre. Si les satellites tombent en panne ou deviennent inutiles, ils sont souvent laissés en orbite autour de la Terre, ce qui présente un danger pour les satellites fonctionnels. Les chercheurs ont créé un nouveau propulseur à iode qui pourrait améliorer la durée de vie de la mission des petits CubeSats en orbite autour de la Terre pour diverses raisons, de la surveillance des cultures à la fourniture d’un accès Internet.
Le défi pour les petits satellites est qu’ils sont plus touchés par la haute atmosphère que les plus gros satellites qui transportent des propulseurs et du carburant. Une société appelée ThrustMe a développé un nouveau type de propulseur électrique qui utilise l’iode comme propulseur. L’iode est moins cher et nécessite une technologie plus simple que les propulseurs traditionnels.
Un autre avantage important est que l’iode est non toxique et solide à température et pression ambiantes, ce qui le rend plus facile et moins coûteux à manipuler sur Terre. Cependant, lorsque l’iode est chauffé, il se transforme en gaz sans passer par une phase liquide, ce qui le rend idéal pour un système de propulsion simple. L’iode étant moins dense qu’un propulseur traditionnel, il occupe de plus petits volumes à bord du satellite. L’espace est limité sur les petits satellites, ce qui en fait une caractéristique essentielle.
ThrustMe a lancé son propulseur d’iode à bord d’un nanosatellite de recherche commercial appelé SpaceTy Beihangkongshi-1 qui a été lancé en novembre 2020. Le propulseur a été testé plus tôt ce mois-ci avant d’être utilisé pour changer l’orbite du satellite. On ne sait pas quand le prochain test utilisant le propulseur sera effectué à ce moment.
Ce type de propulseur pourrait changer la donne pour les petits satellites. Le propulseur pourrait être utilisé pour maintenir les petits satellites en orbite plus longtemps, et il pourrait également être utilisé pour les pousser dans l’atmosphère, où ils brûlent à la rentrée lorsqu’ils ne sont plus nécessaires.