Ducati révèle discrètement l’arrivée d’un modèle totalement inattendu flirtant avec les 200 chevaux

La Diavel ne va plus faire dans la demi-mesure.

La Diavel ne va plus faire dans la demi-mesure. Ducati confirme, par une voie détournée, une version RS de son power cruiser, équipée d’un moteur dérivé de la Panigale V4 et potentiellement d’un embrayage à sec. Et cette fois, l’exclusivité rime avec radicalité.

Ducati Diavel V4 RS 2026 : la plus extrême des power cruisers arrive

L’existence de la Ducati Diavel V4 RS a été révélée par des documents de certification VIN déposés aux États-Unis. Ducati a depuis confirmé l’arrivée de cette version RS pour l’année-modèle 2026, et prévoit une présentation officielle lors du Grand Prix MotoGP de Sepang. Cette déclinaison radicale du cruiser italien promet de repousser les limites techniques et stylistiques du genre. Produite en série limitée, elle devrait marquer une rupture nette avec la version standard dotée du bloc Granturismo V4. Pour cette RS, Ducati change de philosophie — et de cœur mécanique.

Un V4 Desmosedici dérivé directement des sportives

Ce dont on est sûr — et ce que les documents VIN ont révélé avant en toute discrition : la Diavel V4 RS adoptera un moteur dérivé du Desmosedici Stradale, le même V4 que celui des Panigale et Streetfighter, dans sa version 1103 cm³. Ce bloc à 90° est bien connu pour sa nervosité, son régime élevé et son caractère explosif à l’ouverture des gaz. Ducati ne donne aucun chiffre pour l’instant, ni sur la puissance ni sur les réglages spécifiques, mais la seule présence de ce moteur dans un cadre Diavel constitue un virage majeur qui pourrait frôler les 200 chevaux. On passe ici du muscle cruiser au dragster d’asphalte.

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Un embrayage à sec pour la sonorité et la brutalité ?

Selon le site américain Motorcycle.com, la Diavel V4 RS adoptera un embrayage à sec. Une pièce emblématique des Ducati les plus radicales, et une première sur une Diavel. Ce choix technique, loin d’être anodin, impliquerait un fonctionnement plus direct, un toucher de levier plus abrupt et surtout, une sonorité métallique caractéristique. De quoi faire vibrer la bête. Littéralement.

Une esthétique et une exclusivité à part

On peut s’attendre à une finition spécifique, probablement inspirée de l’univers racing de la marque. Ducati n’a pas encore diffusé d’images officielles, mais tout porte à croire que des éléments en carbone, une peinture exclusive et des équipements haut de gamme seront au programme. L’ensemble sera produit en série limitée, ce qui réserve cette Diavel V4 RS à une poignée de passionnés prêts à investir dans une pièce rare, aussi extrême qu’ostentatoire. L’annonce précise de sa commercialisation est attendue dans les prochains mois.

Vers un dragster V4 pour la route

Ducati semble vouloir fusionner deux mondes qui ne se parlaient pas : la ligne massive et musculeuse d’un power cruiser, et le cœur technique affûté d’une machine de piste. Un pari risqué ? Peut-être. Mais à Bologne, on sait manier la radicalité comme un art. La Diavel V4 RS pourrait bien devenir un ovni mécanique, entre showbike et démonstration de puissance. Reste à savoir combien de chevaux cette machine déchaînera — au sens propre comme au figuré.

Mathieu VELER-MADUELhttps://www.troyes-obs.fr/
Je suis un véritable passionné de bagnoles et de bécanes, de leur design à leur mécanique surtout leur histoire, même si tout m'intéresse. Mes moyens de locomotion (passés et présents) : Volkswagen Golf II S, Audi 80 1.8E, Yamaha Majety 125 (x2), Citroën C1, Toyota Yaris, Tesla M3 Propulsion, Tesla M3 Dual Motor, Brooks glyceryn GTS, Unagi E500 Voitures de rêve : McMurtry Spéirling, Ariel Atom, Caterham Super Serven, Van-Van, comme j'aime bien l'orange un KTM390, SPEED Triple d'au moins 29 ans...
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