Avec HIPERCAR, Ariel dynamite les codes de la supercar électrique. Quatre moteurs, une solution inédite pour prolonger l’autonomie et une conception taillée pour l’attaque : ici, chaque détail est pensé pour faire exploser les sensations.
Faut il avoir moins de quarante ans pour concevoir des voitures électriques qui changent le monde ?
Ce monospace électrique 4 roues motrices fait l’unanimité de toute la famille avec ses 7 places
HIPERCAR : la supercar anglaise qui fait sauter les plombs
Avec HIPERCAR, Ariel pose une déclaration de guerre technique et sensorielle. Derriere ce nom à l’acronyme explicite (High Performance Carbon Reduction) se cache un concentré de technologie britannique aux performances stratosphériques. Propulsée par quatre moteurs développant au total 1 180 chevaux et 1 800 Nm de couple à la transmission, cette version à quatre roues motrices du HIPERCAR affiche un poids de 1 500 kg et abat le 0 à 96 km/h en seulement 2,09 secondes. Et ce n’est que le début.
Quatre moteurs, zéro compromis
Chaque roue du HIPERCAR est animée par un moteur Equipmake APM200 couplé à une boîte épicycloïdale à rapport fixe 5,43:1. Chacun développe 220 kW (295 ch) et 450 Nm de couple, soit un total combiné de 1 180 ch et 1 800 Nm en transmission intégrale. La vectorisation de couple est entièrement ajustable, permettant de doser la puissance à chaque roue et d’obtenir un comportement dynamique ultra-précis. L’accélération est fulgurante, la motricité imperturbable, et la direction aussi vive qu’une lame de scalpel.
Un châssis aiguisé pour encaisser
Le châssis monocoque en aluminium collé est associé à des sous-châssis avant et arrière démontables. Chaque interface est usinée en aluminium pour garantir une rigidité structurelle maximale. La batterie est logée dans le tunnel central et entourée d’une coque hybride aluminium/composite baptisée « HyLight ». Ce blindage technique offre une protection contre les impacts et une excellente compatibilité électromagnétique. Le tout a été conçu pour passer les normes EUSSTA, ADR et ISO 26262. C’est léger, solide, et fait pour durer.
Une aérodynamique qui ne laisse rien au hasard
Le design n’est pas un caprice de style : chaque élément a été affiné grâce à des milliers d’heures de simulation numérique via le logiciel BRAMBLE, développé avec TotalSim. Les ailes avant arborent des ailettes qui détournent les flux d’air des rétros, la prise d’air de toit alimente la turbine, et les ailerons arrière type « Shark Fin » stabilisent le train à haute vitesse. Chaque surface a été dessinée dans un seul but : maximiser l’efficacité dynamique du véhicule. La silhouette compacte (4,30 m de long pour 1,97 m de large et 1,35 m de haut) est taillée pour le grip, la stabilité et la performance.
Un train roulant à haute tension
La suspension à doubles triangles en aluminium usiné s’accompagne d’amortisseurs Bilstein à réglages indépendants et de barres antiroulis ajustables. Le freinage est confié à AP Racing : disques ventilés de 370 mm à l’avant et 328 mm à l’arrière, avec étriers à 6 et 4 pistons respectivement. Une récupération énergétique paramétrable vient compléter le tableau. Côté gommes, HIPERCAR chausse des Michelin Pilot Cup 2 en 265/35 ZR20 à l’avant et 325/30 ZR21 à l’arrière. Des jantes en carbone viendront alléger l’ensemble.
Une batterie comme centre névralgique
La batterie lithium-ion de 62,2 kWh fonctionne en 800 V (690 V nominaux), et autorise une décharge allant jusqu’à 1 450 A. Constituée de 5 760 cellules réparties en 32 modules, elle est dotée d’un système de refroidissement liquide unique, acheminant le glycol directement autour de chaque cellule. Des capteurs intégrés pilotent en temps réel les besoins thermiques, assurant stabilité et performance même en usage intensif. Le pack est logé au plus bas dans le châssis, garantissant un centre de gravité abaissé et une excellente répartition des masses. Selon les documents fournis, ce pack a été développé dans le cadre du projet HIPERCAR avec la participation de Cosworth, bien que leur rôle précis semble s’être concentré sur le système de refroidissement et la gestion électronique.
L’autonomie maîtrisée, la liberté en plus
Sur le cycle WLTP, HIPERCAR annonce une autonomie de 240 km. Pour élargir l’horizon, une microturbine CatGen signée Cosworth agit comme un prolongateur d’autonomie. Capable de tourner à 110 000 tr/min, elle génère 35 kW en continu pour recharger la batterie en roulant. Compacte (moins de 50 kg), elle fonctionne actuellement avec de l’essence, mais pourra à terme tourner à l’hydrogène, rendant le système potentiellement zéro émission. Une extension d’autonomie rare dans l’univers des supercars électriques.
Un refroidissement calibré pour la piste
Avec 10 systèmes répartis sur 8 circuits de refroidissement, la gestion thermique est un chef-d’œuvre d’ingénierie. Chaque composant – batterie, moteurs, onduleurs, cabine, turbine – dispose de sa propre boucle de régulation. Ce dispositif assure des performances constantes de -20 à +45 °C ambiants, même en usage circuit. Le refroidissement est tellement efficace qu’il permet à la batterie de supporter des charges thermiques 10 fois supérieures à un usage routier intensif. Une prouesse qui permet à HIPERCAR de rester en attaque, tour après tour.
Deux versions, deux philosophies
HIPERCAR sera proposée en deux variantes bien distinctes : une version à deux roues motrices développant 590 chevaux pour un poids inférieur à 1 400 kg, et une version à transmission intégrale culminant à 1 180 chevaux pour 1 500 kg. Si les performances absolues sont réservées à la 4RM, la version propulsion promet un rapport poids/puissance exceptionnel, plus proche de l’esprit puriste.
Une interface pensée pilote
L’habitacle accueillera sans peine un conducteur de plus de 1,95 m. Sièges baquets en carbone, sellerie alcantara, instrumentation TFT 6″ et volant sport multifonctions en suédine posent le décor. Ici, pas d’écrans tactiles à la mode : les commandes sont physiques, sur le toit et le volant, pour garder le contrôle même à 250 km/h. Ariel décrit le style comme « Plush Le Mans ». Un luxe brutal, calibré pour l’attaque.