2 573 km par charge : cette voiture électrique allemande bouscule les constructeurs qui ne savent prolonger l’autonomie qu’en empilant des batteries

Un exploit d’ingénierie repousse les limites de l’électromobilité : Avec le MUC022, des étudiants allemands réalisent une prouesse qui a mis en doute la stratégie des grands constructeurs.

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Une révolution venue de Munich

Dans un monde où l’autonomie des véhicules électriques est souvent pointée du doigt comme un frein à leur adoption, un groupe d’étudiants de l’Université technique de Munich (TUM) a renversé la donne. Leur prototype, le MUC022, a parcouru 2 573,79 km avec une seule charge, établissant ainsi un record mondial. Cette performance, qui surpasse de loin les standards actuels, interroge sur les choix technologiques des grandes marques automobiles.

Un bijou d’ingénierie ultra-efficace

Conçu dans une optique d’optimisation énergétique extrême, le MUC022 se distingue par une masse réduite à 170 kg et un coefficient de traînée de seulement 0,159 Cd. Ce véhicule monoplace exploite un moteur électrique haute efficacité et une batterie de seulement 15,5 kWh. Avec une vitesse maximale limitée à 42 km/h, l’objectif n’était pas la performance brute, mais bien l’optimisation maximale de chaque watt consommé. Un contraste frappant avec les véhicules de série, dont les autonomies varient entre 200 et 720 km malgré des batteries bien plus imposantes.

Des technologies de pointe au service de l’efficience

Le MUC022 ne doit pas son exploit au hasard. Il repose sur une série d’innovations clés :

  • Une structure monocoque en fibre de carbone, offrant rigidité et légèreté.
  • Des jantes en composite CFRP (Carbon Fiber Reinforced Polymer), réduisant de 50 % la masse par rapport à l’aluminium.
  • Un groupe motopropulseur comprenant deux moteurs synchrones à aimants permanents de 440 W chacun, optimisés pour minimiser les pertes.
  • Un système de gestion de batterie avancé surveillant en temps réel tension, température et courant.
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Autonomie record : une leçon pour l’industrie

Les résultats du MUC022 apportent un éclairage nouveau sur l’avenir de la mobilité électrique. Alors que les grands constructeurs investissent massivement dans l’augmentation de la capacité des batteries et la recherche de carburants alternatifs, cette performance démontre que l’efficience énergétique et la réduction du poids sont des leviers encore sous-exploités.

Un impact bien au-delà du cadre universitaire

Au-delà du record, cet exploit envoie un message fort : des alternatives crédibles aux modèles actuels existent. L’accent mis sur l’optimisation plutôt que sur la course à la capacité brute pourrait redéfinir les stratégies de conception. De plus, les technologies développées par les étudiants de la TUM pourraient être adaptées à des applications réelles, notamment pour les véhicules urbains à très faible consommation.

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Une innovation qui bouscule les constructeurs

Face à cette démonstration, les géants de l’automobile sont placés devant un dilemme. Continuer sur la voie actuelle, avec des batteries toujours plus grandes et plus coûteuses, ou explorer de nouvelles pistes, inspirées par le MUC022. L’approche de ces étudiants pourrait-elle remettre en question les choix technologiques des grandes marques ? En réalité, c’est déjà le cas, l’industrie automobile n’a pas ignoré cet exploit.

Vers une nouvelle approche de la mobilité électrique ?

Loin d’être un simple exercice académique, le succès du MUC022 pose les bases d’une réflexion plus large sur l’avenir de l’électromobilité. Plutôt que d’augmenter sans cesse la taille des batteries, ne serait-il pas plus pertinent d’améliorer l’aérodynamisme, de réduire le poids et d’optimiser l’efficacité énergétique ? Cette expérience a ouvert un débat crucial sur l’innovation dans l’industrie automobile, une approche que l’on retrouve dans des véhicules comme la Citroën AMI de Stellantis ou plus récemment la Toyota FT-Me, qui misent sur la compacité et l’efficience énergétique plutôt que sur l’augmentation des capacités des batteries.

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Le MUC022 est un rappel puissant que l’innovation ne vient pas toujours des grands groupes industriels. Chapeau à toute l’équipe de TUfast e.V. de la Faculté de Génie Mécanique de l’Université Technique de Munich pour cet exploit.

Mathieu VELER-MADUELhttps://www.troyes-obs.fr/
Je suis un véritable passionné de bagnoles et de bécanes, de leur design à leur mécanique surtout leur histoire, même si tout m'intéresse. Mes moyens de locomotion (passés et présents) : Volkswagen Golf II S, Audi 80 1.8E, Yamaha Majety 125 (x2), Citroën C1, Toyota Yaris, Tesla M3 Propulsion, Tesla M3 Dual Motor, Brooks glyceryn GTS, Unagi E500 Voitures de rêve : McMurtry Spéirling, Ariel Atom, Caterham Super Serven, Van-Van, comme j'aime bien l'orange un KTM390, SPEED Triple d'au moins 29 ans...
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