Les révélations autour du prochain opus d’Assassin’s Creed Shadows déchaînent les passions et suscitent la controverse parmi les amateurs de jeux vidéo. De l’inclusion du personnage historique Yasuke aux représentations de la culture japonaise, plongeons dans les raisons de cette vague d’indignation.
A lire aussi :
- Ce célèbre jeu vidéo d’Ubisoft noté 17/20 par jeuxvideo.com est gratuit pendant une semaine, profitez-en !
- GTA VI : La date de sortie apparaît dans un document officiel
- Tous les jeux vidéo en 2022 : toutes les dates de sortie et les événements les plus importants.
Le choix controversé de Yasuke comme protagoniste
Dans le jeu-vidéo Assassin’s Creed Shadows, Yasuke, figure historique devenue légendaire, est présenté comme l’un des personnages principaux. Cette décision a immédiatement déclenché un vif débat parmi les joueurs et les experts en histoire, certains critiquant la représentation historiquement inexacte et l’appropriation culturelle. Bien que Yasuke ait réellement existé et servi Oda Nobunaga, sa véritable place dans la hiérarchie samouraï reste mystérieuse et largement débattue.
Yasuke, samouraï ou pas ?
L’une des principales critiques à l’égard de la représentation de Yasuke dans le jeu est son statut de samouraï. Les critiques affirment que, historiquement, Yasuke manquerait de nom de famille, élément essentiel pour être reconnu comme samouraï. Cette absence le placerait donc hors de cette caste, remettant en question la légitimité de son rôle dans le jeu.
Inexactitudes et blasphèmes
Le jeu, selon les fans, présente des actions de Yasuke qui seraient non seulement inexactes mais aussi blasphématoires. Un exemple cité est celui où Yasuke tue un autre samouraï sur la simple plainte d’une vieille femme, un acte jugé totalement inapproprié dans la culture samouraï. De plus, le fait d’entrer sur le territoire d’un autre daimyo en portant la marque de Nobunaga aurait des conséquences immédiates, ignorées dans le jeu.
Débat sur la culture japonaise
Au-delà des questions de statut, le jeu est également critiqué pour sa représentation de la culture japonaise. Des critiques pointent du doigt des bâtiments qui ressembleraient davantage à l’architecture chinoise, des tatamis mal formés et des mélanges incohérents de rituels bouddhistes et shintoïstes, témoignant d’une insensibilité culturelle marquée.
La réaction de la communauté
La communauté, notamment sur des plateformes comme Reddit, a vivement réagi. Un utilisateur asiatique a notamment souligné plusieurs de ces incohérences, alimentant un débat animé sur l’authenticité et le respect des cultures dans les jeux vidéo. Cette controverse a même conduit certains fans à lancer des pétitions demandant l’annulation du jeu.
Assassin’s Creed et l’histoire : une relation complexe
Il est essentiel de rappeler que l’univers d’Assassin’s Creed est fictif, bien qu’inspiré par des événements et personnages historiques. Les jeux ne prétendent pas offrir des leçons d’histoire, et des inexactitudes historiques ont toujours été présentes, comme en témoignent les précédents opus de la série.
Les précédents de Yasuke dans les médias
Curieusement, Yasuke avait déjà été représenté comme un “samouraï noir” dans une série animée de Netflix, sans provoquer une réaction aussi forte. Cela soulève des questions sur les attentes et les perceptions du public à l’égard des adaptations historiques dans les médias.
Impact sur le succès du jeu
Malgré les controverses, il est peu probable que ces dernières impactent significativement le succès d’Assassin’s Creed Shadows. Si le jeu est agréable à jouer, Ubisoft ne devrait pas subir de pertes majeures en raison de ces débats.
Rage 2 et Absolute Drift sont les jeux gratuits sur Epic Games Store
Cet article explore les controverses autour d’Assassin’s Creed Shadows, en mettant en lumière les débats sur l’authenticité historique et la représentation culturelle. Il questionne également la réception variable de ces thèmes à travers différents médias et examine l’impact potentiel de ces discussions sur le succès futur du jeu. Ces enjeux mettent en relief les défis de créer des œuvres de fiction inspirées de faits réels tout en respectant la sensibilité des audiences diverses.