Vélo : doit-on interdire son usage dans les rues piétonnes ?

Vélo : doit-on interdire son usage dans les rues piétonnes ?

Contexte : un arrêté municipale à Lille

L’arrêté pris par la mairie de Lille, effectif depuis le 6 octobre, soulève des questions pertinentes autour de l’équilibre entre la sécurité des piétons et la promotion de la mobilité durable. Cette interdiction de circuler à vélo et à trottinette s’étend sur la Grand’Place et diverses rues piétonnes commerçantes du Vieux-Lille, avec des contrevenants s’exposant à des amendes de 35 € à 135 €. Certaines exceptions sont cependant appliquées.

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La réponse de la mairie

Pierre Posmyk, élu chargé des mobilités actives, justifie cette décision par un « afflux de vélos trop important » et insiste sur le fait que les restrictions concernent « très peu de rues ». La mesure vise à maintenir un équilibre entre la tranquillité des zones piétonnes et l’accès aux véhicules à deux roues.

Critiques et contestations des écologistes

Les élus écologistes s’opposent fermement à l’arrêté, considérant qu’il tend à « défavoriser un mode de transport pourtant vertueux ». Ils critiquent notamment l’étendue des plages horaires et du périmètre de l’interdiction, y voyant un frein majeur à la mobilité cyclable. Par ailleurs, le fait que des stations V’Lille soient placées au sein des zones restreintes est perçu comme paradoxal et non propice à encourager le vélo.

Un compromis est-il possible pour les vélos et les piétons ?

Cette mise en place soulève une question pertinente : comment trouver un terrain d’entente entre la sécurité des espaces piétons et la facilitation des transports durables dans le centre-ville ? D’autres villes ayant adopté des mesures similaires, la question se projette au-delà des frontières lilloises, interrogeant la structuration de nos villes dans une dimension écologique et sécuritaire.

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