Trois cadres d’Ubisoft (le chef de la création, Serge Hascoët, le directeur des studios canadiens d’Ubisoft Tannis Mallat et le directeur mondial des RH Cécile Cornet) quittent leurs fonctions au milieu de multiples allégations de harcèlement sexuel et de divers autres rapports concernant des problèmes de culture d’entreprise qui ont créé un milieu de travail hostile .
«Ubisoft a manqué à son obligation de garantir un environnement de travail sûr et inclusif pour ses employés», a déclaré le PDG et co-fondateur d’Ubisoft, Yves Guillemot, via une déclaration à l’échelle de l’entreprise obtenue par Kotaku. «C’est inacceptable, car les comportements toxiques sont en contraste direct avec des valeurs sur lesquelles je n’ai jamais compromis – et ne le ferai jamais. Je m’engage à mettre en œuvre des changements profonds dans toute l’entreprise pour améliorer et renforcer notre culture d’entreprise. À l’avenir, alors que nous nous engageons collectivement sur une voie menant à un meilleur Ubisoft, je m’attends à ce que les dirigeants de l’entreprise gèrent leurs équipes avec le plus grand respect. »
Les raisons spécifiques de ces départs varient. Tannis Mallat, par exemple, quitte l’entreprise en réponse à diverses allégations formulées par des employés des studios canadiens d’Ubisoft. Guillemot note que la nature et l’étendue de ces allégations «empêchent» Mallat de conserver son ancien poste.
Cécile Cornet quittera ses fonctions de directrice mondiale des ressources humaines d’Ubisoft, et Guillemot dit que la «recherche commencera immédiatement» pour son remplaçant. Guillemot note également que l’entreprise estime qu’elle doit renforcer sa «fonction RH» et «la restructurer davantage» afin de «l’adapter aux nouveaux défis de notre industrie». Il semble que le plan actuel consiste à attribuer à Cornet un nouveau poste au sein de l’entreprise, mais cela pourrait être sujet à changement.