L’intolérance à laquelle ils sont confrontés. Ici, c’est sous la forme de l’agent Trout et sa tentative de capturer les ours et de les ranger. L’allégorie n’est pas perdue et d’autant plus que le créateur Daniel Chong a déclaré que la série était toujours censée être une allégorie de ce que l’on ressent comme une minorité en Amérique, le choix de ce point de l’intrigue ne passe pas inaperçu. Il insuffle à chaque instant du film plus de puissance et de pertinence que toute autre histoire que le spectacle a eue auparavant. Il faut une position ferme que tous ceux qui doivent passer par ce que les ours font dans ce film, traqués par la loi simplement pour exister, sont ceux que nous devrions défendre, pas les forces de l’ordre intolérantes. C’est extrêmement cathartique, plus que jamais, de voir le film prendre autant de joie dans la lutte des ours contre l’intolérance.
Ce n’est pas la seule force du film. La relation entre Grizz, Panda et Ice Bear est plus forte que jamais. Nous avons enfin l’histoire de la façon dont les trois se sont réunis et à quel point cela continue de les affecter. Nous les voyons poussés à leurs limites et ils en ressortent plus forts.
We Bare Bears: Le film est un excellent film, qui se sent pertinent sans perdre le plaisir qui a fait de l’émission un favori des fans. Je ne saurais trop insister sur le fait que l’humour caractéristique de la série est toujours là, il est juste amplifié par les enjeux élevés qui accompagnent les ours combattant une manifestation de tout ce contre quoi ils ont lutté.
Ice Bear obtient toujours les grands one-liners, le spectacle est davantage exploité dans la culture YouTube que tout autre, et il a toujours les hijinks que seul ce spectacle peut offrir. Je souhaite que les personnages secondaires de la série aient eu un peu plus de temps pour briller, mais quand l’histoire des ours est si bonne, c’est un petit coup de pouce dans ce qui est par ailleurs un envoi parfait aux ours que nous connaissons et aimons.